Le fabricant canadien de matériel audio haut de gamme Simaudio a présenté au public, lors du Dutch Audio Event 2025, le tout nouveau MOON 371. Selon le constructeur, ce MOON 371 est un streamer-amplificateur réseau. C’est donc tout sauf un simple amplificateur : ce 371 est si complet que le qualifier de simple amplificateur revient à en sous-estimer la véritable dimension.
Ce premier modèle de la Compass Collection est positionné sous la MOON North Collection. Cette North Collection a elle aussi été récemment introduite et regroupe le meilleur de ce que Simaudio a à offrir. Tout ce qui portait auparavant l’appellation de série 600 et au-dessus se trouve désormais dans la très convoitée North Collection. En dessous de la série 600, MOON proposait autrefois la série NEO, mais cette dénomination NEO a disparu au fil du temps.
Moon Compass
La MOON Compass Collection occupe donc le segment situé en dessous de la série North. Logique, puisqu’il faut un… compas pour finir par trouver le nord. La technologie développée pour les modèles de la North Collection a trouvé naturellement sa place, dès la naissance de la Compass Collection, dans ces nouveaux modèles.
En matière de matériaux également, cette nouvelle Compass Collection paraît et semble plus haut de gamme que les modèles qui occupaient autrefois ce segment chez MOON. Les “joues” caractéristiques de cette nouvelle collection sont désormais usinées en aluminium, alors qu’elles étaient auparavant en plastique. Grâce à cela, la Compass Collection se rapproche encore davantage de la prestigieuse North Collection.
Le lendemain du salon et de la présentation officielle, je reçois déjà ce magnifiquement conçu amplificateur avec fonction de streaming, envoyé par l’importateur More Music pour un test. Il s’agit d’une véritable première mondiale, car il n’existe encore ni modèles de production ni exemplaires de test disponibles. Ce n’est pas une situation habituelle.
Compte tenu de l’enthousiasme suscité par cette machine, et du fait qu’il s’agit du premier modèle d’une nouvelle collection attendue depuis des années par le marché, l’importateur souhaite ardemment partager cette merveille avec le monde. Durant le salon, des accords de prêt sont donc rapidement pris, et je suis ensuite longuement informé par Géraldine Brinchault, International Account Manager MOON chez Simaudio, sur toutes les nouveautés et innovations technologiques que le fabricant canadien a intégrées dans cette pierre angulaire de la nouvelle Compass Collection.
Et le terme pierre angulaire n’est pas galvaudé. Pesant 9 kg, le MOON 371 mesure 42,9 cm de large, 8,7 cm de haut et 38,5 cm de profondeur, et il est entièrement fabriqué en aluminium. C’est donc un véritable composant hi-fi, construit selon les normes rigoureuses de Simaudio, et affichant un format pleinement mature.
Par rapport aux modèles NEO, le fabricant a apporté davantage de changements esthétiques : le boîtier ne présente plus de vis visibles et, au lieu d’un logo MOON collé, celui-ci est désormais moulé dans le capot. Ce dernier est équipé d’une grille assurant un refroidissement efficace, mais conçu de manière à offrir, depuis l’avant, une vue épurée où l’électronique interne reste invisible.
La commande du 371 est simple et intuitive. L’appareil peut être piloté via la fine télécommande en aluminium fournie (CRM-4), depuis le panneau frontal ou encore via l’application MiND. Sur la façade, à gauche du grand écran, se trouve une rangée verticale de boutons pour la mise en veille, le mode mute, la sélection des sources, la configuration et la validation des choix de menu. À droite, une large molette de volume en aluminium domine ; elle sert également de roue de sélection dans les menus de réglage. Cette molette offre une sensation de poids et de qualité premium. Le grand écran couleur affiche clairement tous les réglages, les informations de streaming et les pochettes d’album. Cet écran n’est pas tactile, ce qui évite toute apparence de surface graisseuse. Toutes les fonctions de streaming de la plateforme MiND2 s’utilisent via l’application MiND, qui figure depuis des années parmi les meilleures de sa catégorie.
Une fois le MOON 371 restitué à l’importateur, je reçois de sa part une excellente nouvelle : une nouvelle application MiND 3.0 vient d’être publiée pour les utilisateurs Android. Pour iPhone, une version bêta est actuellement disponible, et la version finale devrait, selon toute probabilité, être accessible très prochainement sur iOS. Cette nouvelle application MiND 3.0 a été entièrement repensée de fond en comble, et je m’attends à ce qu’elle représente une avancée significative en matière de fonctionnalités et de convivialité.
Une fois le MOON 371 restitué à l’importateur, je reçois de sa part une excellente nouvelle : une nouvelle application MiND 3.0 vient d’être publiée pour les utilisateurs Android. Pour iPhone, une version bêta est actuellement disponible, et la version finale devrait, selon toute probabilité, être accessible très prochainement sur iOS. Cette nouvelle application MiND 3.0 a été entièrement repensée de fond en comble, et je m’attends à ce qu’elle représente une avancée significative en matière de fonctionnalités et de convivialité.
Fonctionnalité et connectivité
Les fonctionnalités que le fabricant a intégrées à ce 371 ne laissent pas indifférent. Cet amplificateur intégré est en effet doté d’un convertisseur numérique-analogique (DAC) de haute qualité, de la plateforme de streaming multiroom/multizone MiND 2 propre au constructeur, ainsi que d’un étage phono MM/MC de grande qualité. En plus du streaming de contenu à partir de serveurs de musique UPnP, MiND 2 prend également en charge les services de streaming en ligne Tidal, Qobuz, Deezer et la radio internet. Par ailleurs, MiND 2 est compatible avec les versions Connect de Tidal, Qobuz et Spotify.
La seconde génération de MiND offre en outre une fonctionnalité multiroom, une interface de commande optimisée, la compatibilité Roon Ready et une résolution de streaming plus élevée. Le DAC peut traiter les signaux PCM jusqu’à 32 bits/384 kHz, les résolutions DSD256, et ajoute, via MiND 2, la prise en charge du format MQA. Selon le fabricant, la conversion numérique-analogique repose sur un DAC à la pointe de la technologie, sans toutefois préciser la marque ni le modèle de la puce utilisée. Comme MOON utilise depuis de nombreuses années des chipsets ESS issus de la famille Sabre dans ses composants hi-fi, il est vraisemblable que ce soit à nouveau un DAC haut de gamme signé ESS.
En inspectant les possibilités de connexion à l’arrière du boîtier, je suis agréablement surpris par la richesse de l’offre en matière de connecteurs. L’amplificateur dispose de borniers pour enceintes de haute qualité, acceptant les fiches banane, fourches (spades) et câbles dénudés. Deux capuchons en plastique, placés sur le panneau arrière, dissimulent les antennes Wi-Fi et Bluetooth. L’appareil propose ensuite une entrée phono, une entrée ligne RCA et même une entrée symétrique XLR.
Côté numérique, l’amplificateur est équipé d’une entrée HDMI ARC, d’une entrée optique Toslink et de deux entrées coaxiales S/PDIF. Enfin, on trouve deux ports USB-C, une prise trigger ainsi que deux ports RJ45 destinés à une connexion réseau filaire et au système MOONLink. Ce dernier est un système de communication propriétaire permettant aux différents composants MOON (lecteurs réseau, préamplificateurs et amplificateurs de puissance) de communiquer entre eux via un câble réseau RJ45. Les fonctions telles que la mise en veille, le contrôle du volume, la sélection des entrées et les réglages de l’affichage sont alors gérés de manière centralisée pour tous les appareils reliés via MOONLink. De plus, MOONLink permet d’effectuer simultanément les mises à jour du firmware et les réglages système de l’ensemble des appareils connectés.
Technologies MDCA et MHP
Au cours de mon entretien avec Géraldine Brinchault, j’apprends que le fabricant a intégré dans la Compass Collection de nombreuses technologies initialement développées pour la North Collection, comme la technologie MDCA. Cet acronyme désigne le MOON Distortion-Cancelling Amplifier, capable de délivrer pas moins de 100 watts de puissance de sortie sous 8 ohms, et même un respectable 200 watts sous 4 ohms. Ces chiffres correspondent à des “watts MOON” mesurés de manière conservatrice — en réalité, les valeurs effectives peuvent être légèrement supérieures. La bande passante audio de cet amplificateur s’étend de 5 hertz à pas moins de 100 kilohertz, avec une tolérance de 3 décibels. Ce sont là des chiffres impressionnants pour un ensemble préampli + ampli séparé, mais pour un modèle intégré comme le MOON 371, cela repousse clairement les limites.
Selon le fabricant, le design MDCA corrige la distorsion sans altérer le signal musical lui-même. Au lieu d’utiliser les circuits de contre-réaction habituels, la technologie MDCA compare le signal d’entrée au signal de sortie, puis corrige uniquement les petites différences à l’aide d’un circuit de correction placé entièrement en dehors du trajet du signal. Grâce à cette méthode, le signal original reste plus pur et exempt d’effets indésirables tels que le déphasage, le retard ou l’instabilité, qui peuvent survenir avec les boucles de rétroaction traditionnelles (voir le diagramme joint à cet article).
Le résultat est une distorsion et un bruit extrêmement faibles (0,003 % à puissance maximale), un gain très linéaire, une réponse en fréquence étendue et un facteur d’amortissement élevé de 425. Comme le MDCA fonctionne entièrement en couplage continu (DC-coupled), aucun circuit supplémentaire n’est nécessaire pour éliminer la tension continue en sortie, ce qui améliore la transparence et l’ouverture de la restitution musicale. Le rapport signal/bruit et la diaphonie atteignent chacun 108 dB.
Tout cela serait impossible sans une technologie d’alimentation adaptée. Avec la Moon Hybrid Power (MHP), le fabricant combine la pureté et le silence d’une alimentation linéaire avec l’efficacité et le fonctionnement à basse température d’une alimentation à découpage. Franchement, avec cela, le constructeur ne se contente pas de hausser la barre d’un cran : il la propulse, dans ce segment, à la hauteur des 3i et des Atlas.
Enfin, ce remarquable amplificateur réseau intègre également un étage phono MM/MC. Ce préamplificateur RIAA présente une impédance d’entrée fixe d’environ 9,5 kΩ et offre un gain de 40 dB. La plupart des cellules MM et MC à niveau de sortie moyen s’y sentiront parfaitement à l’aise. Grâce à l’alimentation MHP silencieuse et stable et à la distorsion extrêmement faible offerte par la technologie MDCA, cet étage phono affiche, en théorie, un bruit de fond extrêmement bas et une restitution musicale d’une grande transparence. Le moment est donc venu pour moi de m’installer confortablement et d’écouter les promesses du fabricant à travers diverses sources musicales. Pour ce test d’écoute, j’utilise mes enceintes Usher MD2 Beryllium, le câblage d’enceintes Driade Flow 808 Reference et un câble secteur Pink AC de Synergistic Research.
Expérience musicale avec la technologie MDCA
Avec “A Sacred Choice”, tiré de l’album Buddhist Hipsters de The Orb, écouté en streaming via Qobuz, je me retrouve plongé dans un paysage musical mêlant dance et reggae. La profondeur, l’ampleur et le caractère spatial avec lesquels les lignes mélodiques détendues et les effets sonores se déploient dans la pièce ont un effet positif sur mon humeur. Ce morceau est restitué avec un superbe sens du PRaT (Pace, Rhythm and Timing). Les basses sont d’une maîtrise absolue, offrent un punch délicieux sans jamais dominer. Impossible de résister à l’envie d’augmenter légèrement le volume et de me laisser emporter par la joie caribéenne de ce titre. Grâce à la chaleur et à la vivacité avec lesquelles ce MOON restitue l’album, je reste captivé, les yeux fermés. Et ils le restent, non pas à cause d’un excès de détails fatigants ou artificiels, mais parce que je profite d’une restitution apaisée, où les nuances les plus fines et les moindres détails se déploient avec ordre et naturel dans l’espace.
Je passe ensuite du côté analogique du MOON 371 et y branche ma vieille platine Denon DP-47F équipée d’une cellule DL-110 sur l’entrée phono. De l’album The War Of The Worlds de Jeff Wayne (1978), je fais tourner le morceau entraînant “Brave New World” de ce double vinyle vintage. L’expérience musicale est similaire. Là encore, la section phono m’enveloppe totalement dans la musique. Le chant et les dialogues surgissent avec précision du centre fantôme, tandis que la batterie et les claviers se détachent clairement, chacun bénéficiant de son propre espace derrière le chant brut. Violons et guitare s’étendent d’un côté à l’autre de la scène sonore, formant comme un parapluie au-dessus de la musique. Et je ne m’arrête pas à ce titre : quelle que soit la plage parcourue par la cellule, je redécouvre cet album avec une transparence, une stratification et une spatialité rarement expérimentées auparavant. Je m’étonne à plusieurs reprises de constater à quel point mes disques vinyles, pourtant non nettoyés, sonnent encore clairs et d’une belle qualité. Hormis un petit craquement presque imperceptible, j’écoute un album qui, à chaque occasion, cherche à occuper tout l’espace sonore.
Je poursuis ensuite mes écoutes en streaming avec quelques pistes de test depuis mon NAS. Lorsque je lance l’un de mes albums de test contenus dans mon dossier MQA, je suis surpris de constater que le DAC n’indique pas seulement qu’il s’agit d’un fichier MQA, mais qu’il est également capable de décoder ce format aujourd’hui quasiment abandonné. J’écoute “The Humming” d’Enya en MQA 96 kHz et le compare à la version FLAC 96 kHz présente sur mon NAS, ainsi qu’à la même version via Qobuz. Ce qui est agréable, c’est que la playlist du MOON ne fait aucune distinction entre les différentes sources de streaming, ce qui permet une comparaison directe entre les trois versions. Sur la version MQA, j’entends davantage d’accentuation et de définition dans les instruments, tandis que la version FLAC se distingue par une chaleur naturelle et un chant plus convaincant. La version FLAC 96 kHz via Qobuz offre toutefois un peu plus de corps et de densité. Qobuz remporte donc la comparaison, de justesse, d’une courte longueur d’avance.
Afin d’exclure toute différence de mastering, je sélectionne le morceau “Living” de Gunnar Hoff, issu de la Highres Test Bench de 2L, et je l’écoute dans différents formats et résolutions. En 44,1 kHz (format CD), le jeu de piano est déjà convaincant, mais à des débits plus élevés, je perçois un soupçon supplémentaire de chaleur, un peu plus de profondeur et une restitution plus fluide. En 352,8 kHz MQA Studio, comme pour Enya, les frappes de piano apparaissent mieux définies et légèrement plus incisives que sur les fichiers FLAC haute résolution. Ce test MQA est plus pertinent, puisque tous ces fichiers 2L proviennent du même master. Quel que soit le format numérique utilisé, l’énergie des percussions et des cymbales est restituée avec une puissance parfaitement proportionnée, sans jamais devenir criarde ou agressive. L’image sonore reste solide, quel que soit le format, et dans certains cas, elle gagne même légèrement en ampleur. Même en sortie audio HDMI, la restitution sonore reste excellente : le centre fantôme, pour le chant, les voix et les dialogues, se positionne parfaitement entre les enceintes. Le reste de la reproduction sonore offre, selon l’âge du matériel vidéo, une qualité très satisfaisante. Lors de concerts live enregistrés plus récemment, je perçois même le public sur les côtés et derrière la position d’écoute, et cela, sans enceintes surround supplémentaires. Impressionnant.
Verdict
Avec le MOON 371, je ne trouve pas seulement facilement mon chemin vers la musique provenant des quatre coins du monde, cet appareil tout-en-un compact en remontrerait aussi à certains de ses concurrents high-end bien plus onéreux. Un son d’une pureté, d’une douceur, d’une rondeur et d’une fluidité exemplaires, sans jamais tomber dans la mollesse ni la fadeur. Cet amplificateur réseau offre à chaque écoute une expérience musicale à la fois détendue et raffinée. Grâce à la technologie MDCA, non seulement chaque détail et chaque nuance sont restitués, mais la scène sonore s’impose avec une assise impressionnante.
Issue de la North Collection, cette technologie confère à l’amplificateur un comportement de phase parfait, permettant de projeter les détails et l’image sonore dans l’espace avec une aisance remarquable. Les enceintes s’effacent complètement du champ auditif, créant une bulle sonore d’une spatialité exceptionnelle.
Et la perfection ne s’arrête pas là. Le design, la prise en main et les fonctions de streaming de l’appareil ont manifestement été pensés avec intelligence. L’actuelle application MOON MiND, destinée à piloter l’appareil et à diffuser la musique, fonctionne comme un rêve. J’ai eu l’occasion d’utiliser de nombreuses applications différentes, et bien que celle-ci ne soit pas saturée de fonctions superflues dont on ne se sert jamais, les fonctions essentielles y sont fluides et parfaitement stables.
Si vous possédez plusieurs composants MOON, il suffit de sélectionner facilement l’appareil souhaité dans la zone de lecture voulue. Depuis l’onglet Bibliothèque, on accède en un clic à la radio internet, aux podcasts, à Deezer, Highresaudio, Qobuz, Spotify ou Tidal. Si vous utilisez une clé USB ou un serveur multimédia UPnP, vous y accédez également via cet onglet. Vous pouvez alors explorer votre serveur musical dossier par dossier, ou filtrer votre bibliothèque par genre, artiste, album, artiste d’album, liste de lecture ou liste de lecture intelligente.
L’indexation de la bibliothèque personnelle est rapide, et le MOON 371 gère sans difficulté les collections de grande taille. Lors de la navigation ou de la lecture, l’application se souvient de votre position dans la hiérarchie, rendant l’exploration de votre musique particulièrement agréable et fluide. Peu importe la source, serveur UPnP, service de streaming en ligne ou autre, la lecture s’effectue sans interruption. La plateforme de streaming MiND 2 bascule automatiquement vers la bonne source au sein d’une même playlist, sans le moindre accroc ni délai perceptible. Le seul petit bémol de l’application actuelle est la barre alphabétique sur le côté droit de l’écran, qui ne permet pas de faire une sélection rapide par lettre.
Cet amplificateur intégré avec lecteur réseau MOON 371 délivre des performances qui, en réalité, ne devraient pas exister dans cette catégorie de prix. Des performances dignes de systèmes coûtant cinq ou six chiffres, mais rarissimes dans un amplificateur réseau de ce segment, surtout lorsqu’on considère qu’il réunit quasiment tout ce dont on pourrait avoir besoin dans un seul boîtier. Vous ne me croyez pas ? Prenez donc rendez-vous pour une écoute chez un revendeur MOON près de chez vous, et constatez-le par vous-même !
Conclusion
Avec l’introduction du MOON 371 au sein de la nouvelle Compass Collection, Simaudio place la barre extraordinairement haut, y compris pour elle-même, car, franchement, on n’a guère besoin de plus que ce superbe 371. Quel que soit l’album que je fais tourner, chaque genre musical m’apporte une écoute stimulante, entraînante et profondément réjouissante. La technologie issue de la North Collection, que Simaudio a intégrée dans la Compass Collection, offre des performances sublimes, et tout au long de cette période d’essai, je n’ai cessé de passer d’une surprise à l’autre.
Avec sa sonorité fluide et son allure sobre, le MOON 371 a conquis mon cœur sur plusieurs plans. Il s’approche tout simplement de la perfection, une perfection qui ravit aussi bien les yeux, les doigts que les oreilles. Grâce à cela, le MOON 371 remporte une distinction cinq étoiles hifi.be, pleinement méritée.
MOON 371
6.800 € | www.simaudio.com
Evaluation 5 / 5